Avec le contexte mondial actuel, il est certain que l’économie en Israël en souffre également. Cela peut se voir à travers le marché immobilier dans le pays. En effet, les prix sont en baisse, mais aussi les retards de paiement des crédits empruntés par les citoyens en sont des signes qui ne trompes pas.
Les vendeurs ouverts aux compromis.
Selon une analyse les vendeurs de biens immobiliers sont de plus en plus disposés à baisser les prix demandés.Il y a quelques semaines encore, un vendeur a publié une annonce en ligne pour mettre une maison familiale sur le marché. Le prix demandé était de 2,42 millions NIS, mais le vendeur a rapidement changé d’avis et a baissé le prix à 2,25 millions NIS. Les acheteurs à la recherche d’une propriété apprennent rapidement les biens mis en vente, y compris les changements de prix.
L’une des indications utiles pour évaluer l’économie en Israël est la volonté des vendeurs de faire des compromis. Dans le cas présent, la réduction du prix n’a été que de 7 %. Mais dans d’autres cas, il y a des vendeurs qui sont prêts à baisser leurs prix jusqu’à 15% des montants initialement demandés.
Trouver plus facilement des bonnes affaires
En sus, au cours des dix derniers jours, plus de 3 000 demandes de suspension de paiements de crédit ont été adressées aux banques selon le ministre de l’économie en Israël. Toutes ces informations commencent à donner une image claire de la situation, dans laquelle l pandémie est susceptible de réduire le nombre de transactions, pour être suivi par une baisse des prix.
Beaucoup plus de vendeurs se rendent compte qu’en raison de la crise, la demande a diminué et qu’ils doivent revoir leurs attentes à la baisse. Cela signifie effectivement qu’une forte proportion de la réduction du prix est à craindre. En d’autres termes, des baisses significatives des prix commencent à se faire ressentir à présent.
Quel sera l’impact de la pandémie sur le prix des maisons et sur l’économie en Israël ?
Les experts affirment que le changement significatif entre la même période l’année dernière et cette année peut s’expliquer par l’incertitude des vendeurs. Contrairement à ces dernières années, il est maintenant possible de trouver des bonnes affaires sur le marché. Le compromis sur le prix s’étend à toutes les villes et à toutes les régions. À Tel-Aviv et à Beer Sheva, par exemple, cinq fois plus de vendeurs baissent leur prix que l’année dernière. Il semble qu’il existe actuellement une fenêtre d’opportunité pour les acheteurs d’obtenir une maison à des prix plus bas qu’en temps normal.
Une suspension des crédits affectera les paiements futurs
Le nombre de demandes de suspension de paiement de crédit est aujourd’hui de 3 000 par jour, ce qui est 100 fois plus élevé qu’en temps ordinaire. 30 000 demandes de suspension ont été déposées au cours des 10 derniers jours. Ce qui est un signe très fort que l’économie en Israël est comme partout ailleurs en difficulté. Mais pour les acheteurs avisés, c’est peut-être une opportunité de faire des achats malins.
Il y a quelques semaines, des représentants de la Banque d’Israël ont contacté la direction des banques et leur ont demandé de permettre aux clients de retarder de plusieurs mois le remboursement de leur crédit.